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Dans les méandres des ruines Mayas  
Samedi matin, la météo s'annonce maussade. Avant de partir à l'aventure, mes amis et moi-même rendons nos sacs complètement imperméable. Le temps qu'il fait n'est alors plus un problème. Direction Quiriguá où la dernière cité d'or devrait se trouver. La temps de marche m'est utile pour reconnaître la faune local. Rien de menaçant à l'horizon. Une fois au sommet de ce mont, j'aide à installer le bivouacs puis prends le temps de savourer mon pique-nique. La vue ici est magnifique.
Notre mission nous attend. La première étape est d'explorer les lieux afin de localiser précisément une cité d'or. Il nous faut aussi savoir si ces maudits conquistadors sont déjà sur place. C'est en cherchant des indices que je croise un vieillard qui semble endormit. Au réveil, il me demande de le reconduire chez lui. Ses informations ne sont pas très claire et j'ai l'impression de perdre mon temps avec lui. Cela dit, il m'apprend quelques notions de cartographie bien utiles et cette ballade improvisée me permet de découvrir la région. Mais sur la cité d'or, Rien.
Tant pis, les recherches continueront plus tard. Il se fait déjà tard et je commence à avoir froid et, surtout, faim. Il est plus que temps de faire un feu. Après avoir mangé une exellente ratatouille préparée par notre cuistot, notre chef nous dit avoir repéré des conquistadors, ils se dirigeraient justement vers la cité d'or. Sans tarder, c'est cachés par les ombres nocturnes que nous nous mettons à les traquer. Tantôt je dois courir pour les rattraper, tantôt je dois rester aussi immobile qu'un arbre, sous peine de me faire repérer. Heureusement, le conquistador semble certain d'être seul et nous arrivons juste après lui à la cité d'or.
Selon les anciens textes, cette cité d'or est un dédale sans fin de couloirs obscurs. Gomez nous a dit que pour accéder au trésor, il nous faut trouver trois clefs ainsi que le mécanisme lié. Mais vite ! Car le temps nous est compté puisque notre réserve de torches, et donc de lumière, est plus que limitée.
Prenant mon courage à deux mains, j'entre dans les boyaux de cette cité d'or. La torche semble avoir bien de la peine à dissiper les ténèbres qui m'entourent. Le silence n'est brisé que par mes pas. Je marche, tournant ça et là, au grès de mon instinct. Je ne suis pas sûr de ce que je cherche et commence à être perdu. D’ailleurs pour sortir, dois-je tourner à droite ou à gauche ? Ma torche se consume, je dois rester calme.
Tout à coup entre deux lueurs, une mystérieuse statue apparaît. Le mécanisme ! ça ne peux être que lui ! Mais je n'ai pas les clefs... Faisant demi-tour pour prévenir mes amis, je tombe nez à nez avec un conquistador ! Je cours. Je ne sais pas où mais il me faut fuir. Je saute dans une pente qui semble me mener à un étage inférieur. Puis me retrouve dans un cul de sac. Vite, demi-tour. Les pas sont toujours derrières moi. J'accélère et prends un escalier qui me ramène à nouveau vers la statue. Zut, mais où est cette sortie ? Alors que tout espoir semble perdu, je croise une à nouveau une personne. Un conquistador ? Non, un de mes amis ! Il m'indique la sortie et me montre qu'ils ont eu le temps de récupérer les trois clefs !
Pendant que mes semblables font diversion, je cours mettre les clefs dans le mécanisme. Alors, une voix inhumaine se fait entendre à l'extérieur. Nous allons immédiatement voir ce que c'est. Un fantôme apparaît alors devant un feu ! Fou de colère de voir son trésor disparu, il rend le feu éblouissant, nous privant ainsi de notre sens de la vue. Nous lui expliquons que ce sont les conquistadors qui ont dérobé le trésor, mais rien n'y fait. Il a déjà disparu. Un de mes amis, disposant d'une amulette, semble avoir été protégé de la malédiction. Il nous conduit sans estoc à notre lieu de camp afin d'y prendre une bonne nuit de sommeil.
Au réveil, heureusement, la vue m'est presque entièrement revenue et il en est de même pour les autres. Nous trouverons sans doute un moyen de la recouvrer entièrement. Après un dernier repas, nous rentrons chez nous avec de grands souvenirs, mais sans le trésor. Peu importe, cap sur la prochaine cité d'or !